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L'oie, joie de Noël
08 Décembre 2011
Les frimas sont de retour. On sent venir les fêtes de fin d'années, les marchés de Noël fleurissent partout dans la région, les effluves de vin chaud et de marrons grillés embaument l'atmosphère. Et avec eux, et à la grande joie d'Eric Westermann, vient l'époque de la maturité de l'oie. Une viande charnue et généreuse qui ne rate jamais son rendez-vous chez nous à chaque fin d'année.
« On ne peut déguster l'oie qu'entre novembre et fin janvier, c'est là qu'elle atteint sa pleine maturité. Car ensuite, ses plumes s'implantent plus profondément dans les chairs et c'est immangeable. Avant, elle est bien trop jeune, précise le chef. Je parle bien sûr de l'oie à rôtir, pas de l'oie grasse qu'on élève pour son foie et dont on fait les confits ».
L'oie a donc naturellement une belle place sur notre carte. Puisqu'elle est à point en fin d'année, elle est naturellement associée aux fêtes. Et évidemment, notre oie est alsacienne: « Quand on a de beaux produits dans la région, je saute dessus ».
Et comme tout plat festif, cette oie se mérite et se travaille. Sa viande très dense réclame une cuisson longue et minutieuse, elle est arrosée souvent et surveillée comme le lait sur le feu pendant 2 à 3 heures pour être correctement braisée. Et pour la rendre encore plus fondante et lui apporter du goût, Eric Westermann la farcit et l'accompagne de légumes d’automne, cuits dans le jus de la bête. Un plat rare qui rappelle son enfance au chef et qui vous régalera à coup sûr.